Proposition de 4 conférences et projections disponibles - Pour agrémenter les séances fastidieuses de signature de livres

Ces 4 conférences avec projections sont proposées à toutes les associations ou aux particuliers (UTL, bibliothèques, cafés, écoles, universités, centres culturels, bistrots de l’histoire…)
                  

Conditions de déplacement : 200 € à 250 € la conférence selon la distance au départ de Glomel (22) + ou- 70km.
ÉQUIPEMENT NÉCESSAIRE : prévoir l'écran pour la projection du film ou du PowerPoint (j'amène le reste si besoin).
Durée projection + débat : environ 2h au total (moins si nécessaire) .

annexe     Au cours de mes nombreuses conférences sur les bagnards de Glomel ou Poulain-Corbion, de nombreuses questions me sont posées sur mon itinéraire de comédien, d’écrivain et de metteur en scène. Ces questions m’ont incité à écrire un ouvrage intitulé « Chronique brouillonne d’une gloire passagère » (voir la rubrique "livres"). Il s’agit d’un mélange de chroniques et d’anecdotes retraçant mon parcours, de la ferme bretonne parentale des années 50 aux aventures théâtrales avec Jean Vilar, Roger Planchon ou Marcel Maréchal… de l’ordre des dominicains, où je suis resté cinq ans, à mai 68 en Avignon avec des escapades en Inde, en Bosnie ou en Afrique… de mes démêlés avec la censure politique ou médiatique… des interventions clownesques sur des sujets brûlants, de Plogoff aux canaux bretons en passant par les incinérateurs, les OGM ou les tests ADN ou mes recherches sur les Chouans brtons…
    Comme cet ouvrage, sorti en février 2008 chez Keltia Graphic (l’éditeur des bagnards), est agrémenté d’un cahier central de 65 photos, je n’ai eu qu’un petit pas à faire pour le transformer en diaporama et m’en servir comme fil conducteur d’une conférence intitulée : « Faut-il en rire ? ».

    À partir de mon itinéraire clownesque, évoqué à l’aide d’un diaporama de documents photographiques et de coupures de presse, j’essaie de montrer comment, face à la montée des fanatismes, le rire peut contribuer, sinon à transformer le monde, du moins à en promouvoir l’esprit démocratique.  
Ploufragan le 8/03/08, photo Michel Guillaume


    Cette conférence est placée sous le signe de la bonne humeur et de l’humour                                                                                                              

Les mémoires du canal de Nantes à Brest
un film de 52 minutes co-écrit par Théo Robichet et Jean Kergrist et réalisé par Théo Robichet
produit par Zarafa film en 2006

arc'hanol

    Dès le XVIème siècle, lors de la réunion du Duché de Bretagne au Royaume de France, on voit apparaître des projets de canaux dans la France de l'Ouest. Au début de l'année 1784, on entreprend de grands travaux sur la Vilaine. Cet immense chantier va occuper des centaines de soldats et de paysans jusqu'à la veille de la révolution. Dès 1803, les hostilités reprennent avec l'Angleterre suivies de leur cortège de blocus et de coalitions. Relier les arsenaux de Brest et de Lorient, par l'intérieur, devient un impératif, et la voie fluviale est la seule solution. Cette voie d'eau joua alors un rôle de tout premier ordre pour désenclaver la Bretagne et permettre ainsi son essor économique. Cependant, l'avènement du chemin de fer devait être fatal au rôle économique du canal. Aujourd'hui, les plaisanciers ont remplacé les mariniers, et font revivre le canal.

Ce film débute dans les rues de Nantes, derrière un bagad au bord de l'Erdre, pour se terminer dans la rade de Brest. Avec des paysages filmés à partit d'une péniche, des interviews d'éclusiers, de mariniers, d'historiens, des évocations historiques en costumes d'époque sur les péripéties liées au tracé du canal, ainsi qu'un passage du spectacle consacré au bagne de Glomel.

 

 

borne Diaporama Power Point sur vidéo-projecteur, ou film docu-fiction de 52 minutes

THÈME DE LA CONFÉRENCE :
    La tranchée de Glomel (22), saignée de 23 mètres de profondeur sur 3,2 km de long, permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le Canal de Nantes à Brest, a été percée par des déserteurs de l'armée royale, sous la Restauration. Le projet remonte à Vauban. La décision et le tracé à Napoléon.
    Ce travail titanesque, destiné initialement à désenclaver la rade de Brest en cas de blocus anglais, a été réalisé de 1823 à 1832. Près de 4.000 bagnards vont passer par ce chantier, vivant dans des baraquements provisoires construits en plein champ. Une cinquantaine de gendarmes les surveillent. Une trentaine d'administratifs les encadrent.
    L'époque est fertile en rebondissements politiques. Tous ont leur répercussion dans ce quadrilatère de bois et de terre. Ministres, Préfets, maires, directeurs, ingénieurs, comptables... vont échanger des milliers de lettres. Les « Trois Glorieuses » de 1830 vont provoquer la plus grande évasion du siècle. 250 bagnards vont marcher sur Pontivy.

    Tous ces documents proviennent des archives (St Brieuc, Quimper, Brest, Pontivy, Vincennes, Lausanne, ...) La projection des plus significatifs est aussi conçue comme une introduction à la lecture des documents d’archives.


Pierre Mathiote (Cinergie Productions) a réalisé en 2009, pour France 3 national, un docu-fiction de 52 minutes portant le même titre, sur un scénario de Jean Kergrist.
Ce film peut aussi servir de support à cette conférence.
(cf les échos du tournage à la rubrique docu et films de ce site)

-Sur la page spectacles (anciens), vous trouverez aussi de nombreux éléments concernant les spectacles du TNP (Théâtre National Portatif) consacrés, depuis 2003, aux bagnards de Glomel et, au chapitre "livres" de ce même site, les références des deux ouvrages consacrés à cette histoire.

-Pour les groupes : une conférence guidée du site de la Grande Tranchée de Glomel vous est aussi proposée. Durée 2 heures. Possibilité de déjeuner à l'auberge de St Péran, à proximité immédiate du site. Hébergement possible, soit à l'auberge de St Péran (10 chambres) soit à Canal Chouette (4 chambres d'hôtes), au bord du canal : http://canalchouette.free.fr

kergrist    À partir d'une projection du film "Qui a tué Poulain-Corbion ?", produit par VO Productions et réalisé par l'auteur (docu-fiction de 52 minutes, cf à la rubrique film et docus)  ou, au choix, d'un PowerPoint de documents d'archives, débat possible autour de la naissance, de l'histoire et du rôle de la chouannerie bretonne dans la Révolution française... sur les résurgences aujourd'hui des jacqueries paysannes pré-révolutionnaires et de nouvelles chouanneries (Poujadismes, populismes, bonnets rouges... etc), sur la spécificité de la chouannerie bretonne par rapport à la chouannerie vendéenne, sur le rôle de la vente des biens nationaux dans la récupération de la Révolution française par la bourgeoisie... etc

 

Voir également, à la rubrique "livres" : l'ouvrage "Qui a tué Poulain-Corbion ?", publié par les éditions Montagnes Noires en 2012, (toujours disponible) fruit d'une longue recherche aux archives sur l'attaque de la prison de Saint-Brieuc par des chouans venus de tous les coins de Bretagne en octobre 1799 (15 jours avant le coup d'état du 18 brumaire de Bonaparte). Les différentes thèses en présence concernant cette nuit tragique (dont des traces subsitent encore aujourd'hui)  sont développées dans l'ouvrage ainsi que dans le film.