...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

Vous avez de bonnes griffes, vous aimez la couleur, vous aimez ouvrir votre gueule, vous détestez la censure
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* à savoir : Régine Mary (Iso), Gilles Knopp (Knoppy) et Jean Kergrist (JK)

Pour un formatage américain à réactivité immédiate, il faudra vous adresser au logiciel Wordpress. Ici on prend le temps des relations humaines et des labyrinthes rigolos des fêtes foraines. On s'en fout totalement du nombre de zamis sur fesse-bouc.

On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

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Triste époque.

Époque de la médiocratie qui envahit tout l'espace public.

Des petits éditeurs, chacun dans leur coin font de la résistance et essaient, à force d'heures de travail, de bonne volonté, d'établissement de relations de confiance avec certains médias (pas les gros, je vous rassure), de faire voir ne serait-ce que le bout de leur nez face à la grosse artillerie des gros. De pleurer, ils sont obligés pour qu'on OSE parler de leur livre (vous pensez, la culture, ça fait tache au milieu de l'effarante banalité).bestseller1 Et puis un jour, pas choisi par hasard (c'est la rentrée), les promesses s'évaporent comme la pluie sur les routes ardennaises les rares journées de soleil.

Pourquoi ? Why (la folie s'étend à l'Amérique !) ? Y a plus de place ! Circulez, y a plus rien à publier ! Parle de quoi, votre livre ? D'écriture, de littérature, de voyage, d'économie ? Non, mais ça va pas ? Mais vous vous rendez pas compte ! Faut qu'on parle de la dadame qui s'est fait larguer et qui a enfanté dans la douleur totale son brûlot sur son ex. Non, mais vous vous rendez-pas compte ? C'est un événement national, européen, planétaire, universel !!!


Eh oui, comme par miracle, plus rien d'autre n'existe, la guerre en Ukraine au second plan, l'état islamique qui perd de son "prestige" nouveau, même les gugusses qui courent après un ballon pour 500 000 euros par mois sont balayés par l'ex-première dame et sa rancoeur renaissante, savamment orchestrée par des communicants sur papier bouffant. À compte d'auteur en plus, et imprimée hors de France, c'est dire l'amertume profonde. Quelle hérésie ! Même les Nuances de cul à deux balles de l'année dernière font pas le poids ! Partout ça cartonne ! Y'en a plein les gondoles ! Que même y'a plus de place pour la rentrée pour les classeurs avec la photo de Miley Cyrus ! Que même y a une pétition sur Change.org pour qu'il y ait pas plus de vingt bouquins de Valy par cartons à soulever pour les metteurs en rayons des librairies ! Que mêmes les 600 romans de la rentrée des GROS éditeurs peuvent déjà se barrer au pilon ! Les feuilles mortes se ramassent à la pelle !
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Et peu importe que les ridicules aventures de Valérie au pays du pouvoir balaient tout sur leur passage. Les télés, radios, journaux, plongent à pieds joints dans la brèche. Ils veulent du People, en v'là du tout frais !

Putain (sorry) ! Où est l'honneur, la probité du monde médiatique ! Qui le premier, parmi tous les play-boys du JT, osera dire, ouvertement : allez vous faire foutre avec vos histoires à la mord-moi le noeud de Valérie et de président à mobylette ?
Et pendant ce temps… les PETITS éditeurs peuvent aller voir ailleurs, y a plus de place dans les médias pour parler de leurs PETITS livres, vous pensez : ça fait pas le poids contre Valy !

Et pendant ce temps… AUTEURS et EDITEURS, ceux qui essaient de garder un semblant de dignité dans ce qu'ils produisent, et qui nagent à contre-courant de cette pitoyable farce, crèvent la gueule ouverte face à l'indifférence et le silence coupable d'un système décadent.
Oui, nous sommes entrés dans la décadence des médias au pays des Bisounours qui consomment du papier ou du ebook (ça cartonne aussi sur le net !). Et pour ceux qui auront raté l'épisode papier ou numérique, rassurez-vous ça va pas tarder à sortir sur grand écran !

JACQUES FLAMENT

poulets    Le poulet, fleuron d’une économie bretonne bidouillée, basée sur les aides publiques, bat de l’aile et du croupion. Tilly et Doux, qui n’ont toujours prospéré qu’à grands coups de subventions européennes (les fameuses « restits » à l’exportation) n’en finissent pas d’agoniser. Les dernières piquouzes, prodiguées par Le Foll dans les fesses des deux moribonds, ne suffisent plus à les maintenir en vie.
    La FDSEA d’Ille et Vilaine, faisant écho à l’ineffable bonnet rouge Thierrey Merret, président de la FDSEA 29, court à leur secours en demandant, en plus d’une autorisation d’épandage des pesticides à moins de 200 mètres des écoles, que toutes les cantines scolaires de Bretagne soient désormais approvisionnées en poulets bretons. cf entreprises.ouest-france

    Comme disent les margoulins de la farine de Locarn : « du moment que c’est « produit en Bretagne », c’est tout bon »

    L’un des directeurs de cette filière expliquait, il y a peu, que ses exportations de poulets vers les pays arabes étaient très appréciées des autochtones, car là-bas « ils aiment les os qui fondent dans la bouche ».

Veinards de bambins bretons qui, à la cantine, vont bientôt être traités comme des émirs !

JK

menhir     Autrefois les femmes celtes avaient coutume de se frotter le pubis à un menhir, afin d’améliorer leur fécondité. D’où la surpopulation galopante. À Glomel (22), pourtant en proie à la désertification, nos belles dames risquaient de gravement s’abîmer la foufounette, car, depuis une quinzaine d’années*, le menhir le plus haut de Bretagne a été entouré d’une triple rangée de barbelés, style Buchenwald.


    Quelques audacieuses avaient malgré tout l’audace de franchir la clôture monastique, mettant ainsi en péril la morale locale, protégée par les édiles, eux aussi locaux, qui n’ont jamais eu l’idée de demander au préfet l’expropriation du terrain, pour cause d’accessibilité au public d’un monument historique (classé en 1975, JO du 19/11) appartenant à tous.
    Il fallait donc y mettre bon ordre.


    Voilà pourquoi la propriétaire du terrain, voulant à tout prix le garder à son usage personnel (Elle doit ignorer l’existence des sextoys), a demandé récemment à la commune, après négociation avec la sous-préfecture et l'Architecte des Bâtiments de France (DRAC) d’installer un grillage avec poteau bétonné à 5 mètres de distance du monument historique. Plus question de prendre son pied ! Ni de près, ni de loin. D'ailleurs ce menhir a été érigé pour elle.
-"Gare à celles qui en approchent, monsieur le sous-préfet.
-À vos ordres, madame !"

    Les bonnes âmes de la commune respirent enfin. Donzelles et jouvencelles devront aller se frotter ailleurs. Un sujet d’étude pour Masters et Johnson. Une aubaine pour les vieux satyres
(photo) !

JK 

*cf un précédent papier, écrit sur le sujet en l'an 2000 :
 http://kergrist.pagesperso-orange.fr/pageprincipalecoeur.html#menhir

Voir aussi la vidéo sur dailymotion

 

    finiIls préparent leurs sessions budgétaires, calculant, avec leur pompe à vide, le taux de croissance qui leur donnera de la marge pour nous gouverner par le nez. Les médias leur font écho, guettant les signes du retour de la princesse envolée. Il n'ont pas encore compris que la croissance c'était fini. Une page est tournée. On va pouvoir enfin parler bonheur.
JK



     « Le temps du monde fini commence », écrivait Paul Valéry en 1931. Pourquoi cet appel n'a-t-il pas été entendu ? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement ?

    Près d'un siècle s'est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l'imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. Ce monde-là, assigné à la rentabilité immédiate, s'effondre. Les crises mettent à nu la promesse empoisonnée de réaliser la liberté et la justice par le « libre »-échange, la croissance et la consommation. Elles dévoilent l'illusion scientiste qui repousse à l'infini les limites de la Terre et l'espoir fou de s'affranchir de la matérialité de l'existence.

    S'inscrire dans le temps du monde fini, c'est s'échapper de l'enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le « bien-vivre » au « toujours plus », les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l'aspiration à l'universel. Sous les décombres souffle un autre imaginaire, fait de coopération au lieu de concurrence, d'attachement à la Terre au lieu d'arrachement, d'une propriété-usage au lieu de la propriété-appropriation, d'une liberté retrouvée face à la « raison » économique et à l'asservissement de sujets renvoyés à eux-mêmes.
Geneviève Azam

    Maître Knopp commmence à se remettre de son musée-expo de Carhaix (cf articles 95 et 102). Il y a pris goût et a décidé de continuer à nous faire chier en dénichant ce texte de haute littérature : une lettre de la princesse Palatine, maman du Régent.
JK


    De Fontainebleau, le 9 d'octobre 1694

    VOUS ÊTES BIEN HEUREUSE d'aller chier quand vous voulez; chiez donc tout votre chien de soûl. Nous n'en sommes pas de même ici, où je suis obligée de garder mon étron pour le soir; il n'y a point de frottoir aux maisons du côté de la forêt. J'ai le malheur d'en habiter une, et par conséquent le chagrin d'aller chier dehors, ce qui me fâche, parce que j'aime chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien. Item, tout le monde nous voit chier; il y passe des hommes, des femmes, des filles, des garçons, des abbés et des Suisses. Vous voyez par là que nul plaisir sans peine, et que, si on ne chiait point, je serais à Fontainebleau comme le poisson dans l'eau.cake
    IL EST TRÈS CHAGRINANT que mes plaisirs soient traversés par des étrons. Je voudrais que celui qui a le premier inventé de chier ne pût chier, lui et toute sa race, qu'à coups de bâton! Comment, mordi!, qu'il faille qu'on ne puisse vivre sans chier ? Soyez à table avec la meilleure compagnie du monde; qu'il vous prenne envie de chier, il faut aller chier. Soyez avec une jolie fille ou femme qui vous plaise; qu'il vous prenne envie de chier, il faut aller chier ou crever. Ah! maudit chier! Je ne sache point de plus vilaine chose que de chier. Voyez passer une jolie personne, bien mignonne, bien propre; vous vous récriez : «Ah! que cela serait joli si cela ne chiait pas!»

    JE LE PARDONNE à des crocheteurs, à des soldats aux gardes, à des porteurs de chaise et à des gens de ce calibre-là. Mais les empereurs chient, les impératrices chient, les rois chient, les reines chient, le pape chie, les cardinaux chient, les princes chient, les archevêques et les évêques chient, les généraux d'ordre chient, les curés et les vicaires chient. Avouez donc que le monde est rempli de vilaines gens! Car enfin, on chie en l'air, on chie sur la terre, on chie dans la mer. Tout l'univers est rempli de chieurs, et les rues de Fontainebleau de merde, principalement de la merde de Suisse, car ils font des étrons gros comme vous, Madame.

    SI VOUS CROYEZ BAISER une belle petite bouche avec des dents bien blanches, vous baisez un moulin à merde. Tous les mets les plus délicieux, les biscuits, les pâtés, les tourtes, les farcis, les jambons, les perdrix, les faisans, etc., le tout n'est que pour faire de la merde mâchée, etc.

Princesse Palatine

articleO-F



    7 ans : autrefois l’âge de la petite communion, celui où l’église catholique accordait aux enfants la faculté de raisonner ainsi que la capacité de repentance. À ce compte, l’Institut de Locarn est loin de faire ses 20 ans. Toujours ni souvenirs, ni contrition.
    Son président, Alain Glon, qui a tout oublié de ces folles années (fin 80, début 90) où il a fait fortune impunément, comme beaucoup d’autres, dans les farines animales importées d’Angleterre, se permet aujourd’hui de donner des leçons d’éthique en consacrant, de manière toujours aussi désintéressée, « une partie de son temps à la recherche du bien commun. » Le commerce international se porte en effet beaucoup mieux quand il a d’abord mariné à la sauce « produit en Bretagne ». La Bretagne fait vendre. D'ailleurs, pour eux, elle ne sert qu'à ça.
    Le pauvre journaliste d’Ouest-France, missionné au casse-pipe, est tellement scotché par tant de génie commercial, qu’il n’ose poser aucune question qui fâche. D’autant plus que notre Glon se targue de l’appui de Jean-Yves Le Drian et Bernadette Malgorn, c'est dire !
    L’investigation n’était pourtant pas très compliquée. On la trouve, entre autres, sur ce site.
    Résumons.
beulin    Alain Glon, un des trois frères d’André, un petit meunier d’Hémonstoir (22) qui avait, aux dires de son fils Alain, la bascule un peu facile, s’est d’abord spécialisé dans les farines animales. Glon a grossi, dans les années 80-90, au point de racheter Sanders. Mais, patatras ! s’est fait lui-même racheter
, en juillet 2007, par Beulin (photo de gauche) , directeur de Sofiprotéol (un peu plus de 7 milliards de chiffre d’affaire) et du conseil de surveillance du port en eaux profondes de La Rochelle (par où transite soja et manioc importés) . Pauvre Glon, victime de sa devise favorite : il faut « laisser les rapides manger les lents » !
(cf sa conférence aux patrons, à Vannes, le 27/01/2011 que vous pouvez télécharger au format pdf ici )

    Le Beulin est, aussi et surtout, président de la FNSEA, c’est-à-dire celui qui fait la pluie et le beau temps depuis des lustres, sous tous les gouvernements de la République, au ministère de l’agriculture. Le Foll a intérêt à marcher droit, sinon on sort les tracteurs pour faire le blocus de Paris (novembre 2013). Pire que les Prussiens en 1870 !

    Jusqu’à son limogeage, suite à une grande largesse de Xavier Beulin, Glon était resté au directoire de sa propre boîte (dans les 2 milliards de chiffre d’affaires). Mais Beulin ayant fait, l’an passé, une OPA sur les dernières actions Glon-Sanders, ça s’est terminé, à l’automne dernier, en justice.  Glon-Sanders a alors été totalement bouffé par Sofiprotéol,... un peu comme, quelques temps auparavant, Glon avait bouffé Jo Le Bihan, fondateur de l'Institut de Locarn, ancien du SDEC et de la DGSE (Golias N°59 mars 1998) qui, de dépit, retape, en bas de l’Institut, son vieux château, pour y abriter « L’observatoire Jules Verne ». C'est fou comme on s’aime à Locarn !

    Après son limogeage, notre cher stratège de Locarn ne s’est pas pour autant retrouvé à poil. Il continuait, il y a peu, à toucher des dividendes de Glon-Sanders dont il restait actionnaire à 35%, en occupant son temps entre Locarn, les mille saints de la vallée des rois, à Carnoët (son joujou préféré), une usine de chips qu’il a gardée à St Gérand (56) en partenariat avec Lesieur, ainsi que quelques broutilles dans les bois et granulés en 35, en partenariat avec Poujoulat.
juvin
    Glon a, depuis, jeté son dévolu sur le Sud-Est asiatique (Chine, Vietnam, Malaisie...) Bureau à Shangaï, usine de chips à 150 kms au Nord de la ville, 200 employés, 12 000 tonnes... Là-bas les plages sont presque vierges. Y'a plein de pognon à se faire ! Plus la peine de transporter de l'encombrant (farines), ils ont déjà ce qu'il faut sur place. Les compléments minéraux, produits phyto, terres rares sont plus rentables et les asiatiques plus compréhensifs que les Bretons (pas d'écolos à se mettre en travers du "développement".) « le drapeau breton ainsi que le respect de la religion favorise le commerce en Malaisie » (sic)

valantin    Grand invité de Glon pour souffler les 20 bougies, Hervé Juvin (photo de droite) , un habitué de Locarn, proche de Minute, contributeur du site d’extrême droite novopress.info et copain de Florian Philippot, pilier des « journées identitaires » du Mans les 6 et 7 septembre prochains. Eurosceptique, grand admirateur de Poutine, il prédit qu’ « à défaut d’explosion, l’UE est vouée à disparaître par dissolution dans un espace infini et sans frontières. »(cf sa conférence à Locarn )


    Vous rencontrerez peut-être aussi, au moment de sabler le champagne avec Jean Jacques Hénaff, vice-président de l'Institut, un autre protégé de Glon :  le capitaine légionnaire parachutiste 
Valantin(photo de gauche) , directeur de la société en ingénierie écologique Dervern (dissoute puis reconstituée l'automne dernier avec des dons -devinez de qui ?- défiscalisés, au titre de l'insertion), chargé de mettre en place pour Vinci les mesures environnementales compensatoires à N-D des Landes.

Il troquera peut-être ce jour-là son treillis kaki, uniforme imposé aux cadres d’entreprises, formés par l’Institut dans les landes de Locarn (sur le fric de Pôle Emploi Carhaix) à l’évolution en milieu hostile
(cf photo ci-dessous) , pour le costard cravate… ou le tee-shirt estampillé « La vie », qu’il revêt pour faire de l’entrisme dans les milieux écolos, avec l'aide de quelque dessinateur naïf (ou machiavélique ?), amateur de pataphysique, qualifié d'expert sur le site Dervenn . "Faut bien gagner sa croûte", m'a-t-il répondu un jour -moi vivant, évidemment, d'amour et d'eau fraîche-, alors qu'un de ses éminents collègues, écrivain thuriféraire du pâté Hénaff toujours prompt à se pointer à la gamelle, essayait de me faire passer pour cinglé.

Encore quelques articles comme celui-ci dans Ouest-France et ça risque bien d'arriver. Mais, hélas pour lui, ça n'en prend pas
pour l'instant le chemin.
"Je sais que vérité vaut infortune
je n'y puis pourtant renoncer"
K'iv Yuan

Ce samedi 30 août, O-F en rajoute une couche en page Bretagne, dans un compte-rendu d'anniversaire aussi complaisant.
Le plus triste est d'apprendre, par cet article, que Jean-Michel Le Boulanger (vice-président de Région Bretagne et auteur de l'essai "être breton") soit venu servir de caution à cette banalisation des idées d'extrême droite.

Tout ça pour vendre un bouquin !
À Locarn, l'idéologie marchande des margoulins de la farine semble contagieuse.

JK

COMMENTAIRES
28/08/14  

- Jean....
Je comprends ton émoi....Mais en ces temps obscurs où le gouvernement de notre beau pays ose encore se prétendre "socialiste", et où notre président (qui n'a rien à dire, mais commémore à tout va comme le roi nu du conte d'Andersen....) continue de démolir quotidiennement et tranquillement nos rêves de démocratie, et d'êtres humains libérés et responsables, plus rien ne m'étonne....
J'ai pour ma part perdu toutes mes illusions sur la presse régionale....qui ressemble désormais plus à l'Ouest-Eclair "d'avant" (la libération)....qu'à la presse libre souhaitée par nos grands anciens au
lendemain de la seconde guerre mondiale....
Quant au Télégramme...son gros titre en début de semaine sur François Pinault, sa vision de l'Art, de Dinard et du foot....nous dit vraiment beaucoup de choses de cette société louis-philipparde, complaisante et replette qui nous gouverne depuis quelques années, mais qui semble tellement éloignée de ce que nous sommes, toi, moi et quelques (rares) autres.....locarn

Guillaume Hamon

-HONTEUX ! Pas du journalisme ça...
Mehdi Fares

-Remember Arturo Ui « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde. »
( mon souvenir de jeunesse : Vilar à Chaillot )
Claude Porcher

-Un grand merci pour ton analyse de l'article sur Locarn. Le temps du débat, de l'interrogation, de l'interpellation et de la réflexion est il enfin venu?
Les événéments des derniers jours, d'une grande tristesse, d'une immense pauvreté de sens doivent nous inviter à reprendre ce débat, laminé au sein même de la gauche depuis des décennies. Nous en payons le prix aujourd'hui. Et demain, ce sera pire...
Claude Saunier

-Cet article d'OF est en effet d'une complaisance ahurissante.
Les néo-libéraux proclamés et les fachos à peine dissimulés de Locarn sont dans la logique du PNB de 1940 !

Fanch

À Locarn : Entrainement des dirigeants en milieu hostile (photo volontairement floutée)

-Merci pour ces intéressantes précisions concernant M. Glon et son entourage idéologique.
Il vaut mieux, en effet, savoir un peu à qui l'on a réellement affaire avant d'en parler dans le journal...

Jean Serrien
(journaliste)


-Ah mais dans la presse démocrate chrétienne, les journalistes sont en vacances toute l'année question sens critique ! A force du gratter du papier, et payés à coups de trique certainement,
c'est à se demander s'ils ne doivent pas faire coller leurs papiers pile poil avec l'opinion deleur Groupe d' employeurs ... Tout ça bien sûr, au nom de la NEUTRALITE de la presse, l'opinion étant quelque chose d'intermédiaire entre la connaissance et l'ignorance, dans cet article, voici un bon exemple de ce que peut donner la neutralité. Vive l'institut de Locarn, qui n'a jamais été voyons, jamais, au service de la pensée ultra libérale intensive, autant dire à la botte du grand marché mondial qui libère notre vieille Europe de son vieux corset de principes ridicules et totalement démodés, au nom du libre échangisme. 
 L'institut de Locarn grand serviteur de la Troïka ? Mais vous n'y pensez pas !
 Glon à la recherche du bien commun perdu !  C'est beau comme le titre d'un film de Spielberg avec Harrison Ford !
Moi qui croyais innocemment que le bien commun était à tout le monde. Si Glon pouvait tout transformer en farine animale, en poudre de lait ou en granulés, il le ferait l'animal ... !
 Alors qu'on ne nous raconte plus d'histoires. Les news frelatées ont un goût de plus en plus amer et elles sentent très mauvais. Locarn à la recherche du bien commun ! A part OF, qui voudrait encore nous faire avaler une si belle  couleuvre ! Depuis le temps qu'on tente de nous faire accroire que l'institut a été créé pour que les gentils syndicalistes se mélangent avec les grands et vénérables patrons humanistes, dans l'intérêt général ...  On a compris.
 
Pour le dit journal, faire la promotion du dialogue intra muros institutionnel Locarnien, promu par le Social libéral Le Drian, devenu représentant de commerce des usines d'armement d'un gourvernement exangue, aux ordres de l'industrie mondiale et sa mane financière ... le tout soutenu par l'Opus Dei ... En lisant ça, certains démocrates chrétiens doivent quand même, je pense, bouffer leur chapeau.
kerglon
 
Faire la promotion de ce genre de vivier chauffé à blanc, affiche clairement le manque de discernement consternant de cette presse locale que j'ai eu la naïveté de croire honnête pendant bien trop longtemps !
C'est vraiment nous prendre pour des enfants de choeur ! Il y a vraiment des jours où l'on se sent humilié intellectuellement.

Photo-montage Daniel Cathary


Dans pas longtemps, Locarn nous laissera entendre que nos sauveurs libéraux cogitent sur un plafond pour limiter les gros salaires des as du CAC 40 et Ouest France les croira ! Vous verrez ! Et pourquoi pas Locarn sauveur des services publics tant qu'on y est ... On comprend pourquoi Bolloré est en train d'acheter ses propres médias. Remarquez sans leurs médias et leurs clubs de foot aujourd'hui, les grands patrons ne sont plus rien. Ouest France pourra se défendre de toute censure au nom de la liberté d'informer !
 
Quant à Glon, le pauvre, il est juste en panne d'investissements, Glon s'ennuie ... Inonder le tiers monde de protéines animales bon marché qu'on appelle de la viande, fabriquée en Bretagne par des éleveurs que la FNSEA traite pire que des vaches à lait ... tout ça ne l'amuse plus. Aidons-le à trouver autre chose pour s'enrichir personnellement. Aidons-le !
C'est bien ce qu'il réclame et ce qu'il sous entend dans sa parodie bretonne d' indignation !
Glon aime la nouveauté, l'innovation, il a besoin des entreprises et de leurs idées pour le guider dans ses prochaines inventions pluridisciplinaires, pour remplir ses caisses made in Breizh !
Qu'on ne s'inquiète pas pour lui, il va bien trouver ... c'est dans les tuyaux !
 
En attendant ses prochains investissements que va faire Glon de ses dividendes ?
Les laisser placés à la banque sur son livret A qui rapporte moins de 1% ? Sûrement pas.
Investir dans les énergies renouvelables ? C'est déjà fait. Ses granulés et poëles à granulés ce sont très bien vendus, à tel point qu'en vertu des nouvelles normes de la construction dans de
nombreux cas, ils sont carrément obligatoires maintenant ! Trop fort Glon. On comprend pourquoi Sofiprotéol a fait une OPA dessus !
Le suspens est intéressant, les prochaines magouilles ne devraient pas tarder à prendre corps, avec un peu d'imagination les grands patrons de Locarn encouragés par Valls vendront bientôt aux multinationales les dernières pièces du joli puzzle économique breton et nos terres aux chinois, avec un joli phare jaune et bleu ...
Tout en expliquant à la presse NEUTRE qu'il n'y a pas d'autres solutions pour nous sortir de la crise, et que bien entendu tout cela va créer des emplois sur notre territoire. Hum ça sent le beurre rance, vous trouvez pas ?
 Dans l'attente des prochaines dépêches :
http://saintbrieuc.ville.orange.fr/actu/region/ouest-france-la-cfdt-accuse-la-direction-de-censure-a-propos-d-un-sondage-sur-la-bretagne-36524.html
Un article de l'année dernière sur la censure de la direction bla bla bla ... mais non mais non !
Iso