...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

Vous avez de bonnes griffes, vous aimez la couleur, vous aimez ouvrir votre gueule, vous détestez la censure
...cette page est à vous
Si votre contribution ou réaction est retenue par le "comité éditorial tricéphale" *, à humeur bien tempérée, votre signature (ou pseudo) y figurera. Les réactions  parvenant à l'adresse du site seront toutes publiées.
* à savoir : Régine Mary (Iso), Gilles Knopp (Knoppy) et Jean Kergrist (JK)

Pour un formatage américain à réactivité immédiate, il faudra vous adresser au logiciel Wordpress. Ici on prend le temps des relations humaines et des labyrinthes rigolos des fêtes foraines. On s'en fout totalement du nombre de zamis sur fesse-bouc.

On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

Marquez cette page dans vos onglets de favoris et merci de la signaler à vos amis et proches.
Pour publication ou commentaire, rendez-vous à la page contact du site. Textes et commentaires (sans injures ni diffamation) pas trop longs si possible.
Aucune censure : ils seront publiés intégralement.

Après Sivens, leur silence et notre écœurement

remy


    L’écœurement. Le goût de fer dans la bouche. Un homme est mort, un garçon de vingt ans venu là pour l'amour des arbres et des oiseaux nichés, pour qu'il reste des mares et des bosquets. Pour que les printemps ne soient pas silencieux, les champs vidés de la vie singulière. L’écœurement, puisque le silence est impossible.
    Les gens raisonnables, eux, savent rester silencieux. L'ont été deux jours entiers, accaparés ailleurs. Ils ont tant à faire, des plans à dessiner, des projets à porter, des aménagements et des infrastructures. Ils regrettent sincèrement, bien sûr, la mort d'un homme. Mais ils savent, habitués, que ça aussi ça passera. Qu'on oubliera. C'est un drame, mais il faudra bien poursuivre. Le développement, le progrès. On ne va pas construire des cabanes dans les arbres pendant que la Chine conquiert le monde, quand même. Attention, on parlera de biodiversité et de compensations écologiques, tout ce que vous voulez, nous ne sommes pas insensibles. C'est important, le développement durable. Mais il faut quand même penser au développement. Vos huttes, vos regrets et vos soucis des oiseaux, c'est sympathique mais c'est un petit peu exagéré tout de même.

    Non. Ce n'est pas exagéré. Si on vous laissait faire, il n'y aurait déjà plus rien. Plus les oiseaux, plus les chemins creux, plus les arbres. Il n'y aurait que les lignes claires des grands axes, les sols frappés d'alignement, les zones industrielles, les parkings et le béton. Il n'y aurait plus que la mobilisation comptable de toute chose. Faut que ça crache, quoi que ça coûte. Faut de la croissance. Faut être moderne et prag-ma-tique. Usines à vaches, poulets, cochons. Barrages pour le maïs. Campagnes dégradées en supports de productions standardisées.
    On restructure, on modernise, c'est bon pour l'emploi on vous dit. Les paysans iront aux usines à poulets. La découpe, l'abattage, le transport. Et si les usines tombent, on verra bien. On trouvera quelque chose. Et tant pis pour la mélancolie. La mélancolie, ça ne produit pas de la richesse nationale.
    La mélancolie, c'est pour les livres. Et on ne les lit plus, on n'a pas le temps. Le métier des décideurs, c'est de décider, pas de se perdre en lectures. Et pourtant. Bien des livres leur seraient plus utiles à « comprendre le réel » et « la vraie vie », que le désastreux secours d'une quelconque émission de télé-réalité. Des voyages en France, récits ou reportages, qui disent beaucoup de ce que devient notre pays. De l'épuisement d'un modèle, mais aussi de la recherche de solutions neuves. D'une France au bord de la crise de nerfs, mais aussi de ce qu'il y demeure de capacités de résistance et d'invention. Dans ces livres, ils liraient le cœur vivant du pays, ce qui l'abat, mais l'indigne et l'anime aussi. Peut-être, en lisant ces livres ou d'autres, pourraient-ils commencer d'entrevoir les raisons qui ont poussé un jeune homme, avec tant et tant d'autres, à protéger ce qui est fragile et qui constitue nos vies, nos vies qui ne peuvent pas s'expliquer seulement par des chiffres, des rapports et des notes ministérielles, nos vies tissées d'émerveillements face au monde qui mérite nos égards. Peut-être. Il restera notre écœurement et notre tristesse, mais peut-être diront-ils alors moins de bêtises indécentes.

Mikaêl Marie
Non Rémi. Tu n'es pas mort pour rien. Ta mort met en relief criant à la fois un énorme clivage ancré et une convergence naissante.
Tu n'es pas mort seul. Survenue 6 jours avant la tienne, la mort de Christophe de Margerie, PDG de Total, a suscité des panégyriques obscènes de la part d'une classe Totalement déconnectée de la majorité du peuple et des valeurs supposées de la nation française. Fraudeur fiscal à grande échelle, taché du sang et de la sueur d'une main d'oeuvre esclavagiste en Birmanie, mettant tout en oeuvre pour éviter ses responsabilités écologiques, de Margerie a été érigé en héros national par un gouvernement de droite sous une bannière de gauche. Liberté de polluer. Fraternité avec des dictateurs sans scrupules. Égalité des plus riches avec les plus pauvres devant l'impôt.

Alors que la plus haute société et nos "représentants" se préparaient à pavaner dans des obsèques "m'as-tu vu" nationales pour la télé et les pages, entre autre, de Paris Match, l'État t'a tué avec une arme "non-léthale" sur un terrain déboisé. Botaniste passionné, militant pacifiste contre un crime écologique au profit d'une infime minorité, mettant, avec d'autres, tout en oeuvre pour rappeler l'État à ses responsabilités, on t'a d'abord ignoré puis dénigré voire criminalisé, pour enfin timidement évoquer de la sympathie pour tes proches dans leurs perte.

Oui Rémi. Ta mort est criminelle. Mais elle n'est pas stupide, ni inutile comme le grand barrage de Sivens contre lequel tu luttais.

RASSEMBLEMENT régional : samedi 1er  novembre 14 h devant la préfecture de St Brieuc.
cazeneuve

Vous allez encore énerver le Beulin !
Beulin ? Mais si ! Le PDG de la FNSEA, le maître à penser, le modèle des jeunes agriculteurs.
S'il a parlé de "djihadistes verts" qui sèment la terreur dans nos villes et nos campagnes, s'il s'est indigné contre cette jeunesse déliquescente, c'est uniquement parce qu'il est soucieux du bien être des agriculteurs, une profession si injustement décriée, détentrice du record de taux de suicide par catégorie socio-professionnelle.
Mais pourquoi s'obstiner à faire du maïs dans le Tarn alors que le climat ne s'y prête pas ? A cause de la Valeur Ajoutée, bande d'ignares rétrogrades et élitistes !
Faut-il absolument sauver un groupuscule de batraciens pustuleux, trois piafs vicieux et deux lapins probablement atteints de myxomatose si le prix à payer plonge d'honorables familles dans la détresse financière et la misère ? Les enfants d'agriculteurs n'ont-ils pas le droit au respect et à la dignité, même ceux qui vrombissent sur des quads hors de prix sur les sentiers de randonnée ?
De toutes façons, avant ce projet de barrage, personne n'allait jamais se balader dans cette zone humide insalubre où pullulent les moustiques porteurs de la Malaria et du Chikoungounia... Alors quoi ?
Et cette décision a été prise démocratiquement, en toute transparence. Tous les opposants se dévoilent donc sous leur véritable jour : d'opaques anti-démocrates !
Et puis tout a déjà été rasé, les arbres arrachés, le sol partiellement gratté, et on vous dit et on vous répète qu'une autre zone humide plus saine sera intégralement recréé un peu plus loin, avec des aires de pique-nique et un marchand de frites. Bon !
En plus, l'impact de la grenade dans les dos du gars prouve bien la légitime défense du gendarme qui a tiré.
Mettez-vous un peu à leur place, merde ! Eux aussi, ce sont de bons pères de famille qui ne font que leur métier...
Et eux aussi ont le droit d'avoir peur !
Comme nos ministres, comme nos députés, comme nos banquiers, comme nos grands patrons, comme les actionnaires des grands groupes de BTP, de la pétro-chimie et de l'agro-biz...
Ce gouvernement se fout de l'Humain et se tamponne de l'écologie, ce gouvernement ordonne et organise la violence.
Les garants de la Loi et de la Justice, les gardiens de la paix et les forces de l'ordre sont au service de ces institutions mensongères...
Je vois pas bien comment s'en sortir...
Caisse qu'y 'a ce soir à la téloche ?
Gilles Knopp

allusion au titre d'une pièce de Brecht sur la montée du fascisme :"Combien coûte le fer ?"...
... en marge du procès, ce mardi 28 octobre à Amiens, des paysans de la Conf. opposés à la ferme des 1000 vaches

    En France, les produits laitiers sont partout. Ils façonnent les territoires. Ils s’imposent dans les rayons des grandes surfaces : lait, yaourts, fromages, crème fraîche s’offrent en grande variété au caddie du consommateur. C’est que les Français en raffolent. Ils sont les champions européens de la consommation de beurre (près de 8 kg par habitant et par an) et les vice-champions de la dégustation de fromages (près de 24 kg/hab/an) ! Et les euros coulent à flot : les produits laitiers ont généré 25,5 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2012. Soit 1 % du PIB français ! En plus, ils s’exportent massivement, presque aussi bien que le vin. 216 000 emplois en dépendent, les trois quarts dans l’élevage et un quart dans les industries de transformation. La France est le 8ème producteur mondial de lait. Cocorico ?

    Un coût ignoré par le monde économique : 7,1 milliards d’euros
    Et pourtant. Si la filière laitière française crée de la valeur, elle comporte aussi des coûts. De l’étable au supermarché, en passant par les entreprises de transformation, les conséquences négatives de l’économie laitière sont estimées à 7,1 milliards d’euros par an. Pour 1 euro de chiffre d’affaires, ce sont donc 28 centimes « d’impact négatif sur la société et l’environnement » qui sont générés. C’est loin d’être négligeable. Ce coût environnemental et social est évalué par un rapport très détaillé et sourcé réalisé par le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (Basic). Celui-ci « vise à fournir une vision d’ensemble de la filière lait française et un premier ordre de grandeur de l’ampleur de ses impacts sociaux, sanitaires et environnementaux », des éléments « qui sont systématiquement ignorés par le monde économique ». Pollutions de l’air et de l’eau, contribution au changement climatique, précarité de l’emploi, déchets générés... Tout est passé au crible de la calculette, du mode d’alimentation des bovins à l’exportation de lait en poudre en passant par les emballages des produits.lait
    C’est l’élevage qui génère le plus d’impacts. Logique : la France compte le plus grand nombre de vaches laitières en Europe. Plus de 3,8 millions de vaches laitières, dont près de la moitié broutent en Bretagne, en Pays de Loire et en Normandie, donnent chaque année 24 milliards de litres de lait. Des vaches qui engloutissent du fourrage en étable ou qui paissent librement en prairie émettent du méthane et de l’ammoniac. Le premier pèse fortement sur le climat. Le coût de l’empreinte carbone des vaches laitières est ainsi estimé à plus de 1,1 milliard d’euros. Le second contribue à la pollution de l’air. « Les bronchites chroniques, l’asthme, la fibrose pulmonaire, les affections des voies aériennes supérieures constituent la moitié des maladies respiratoires professionnelles des éleveurs », rappellent les chercheurs du Basic. Ce préjudice sur la santé et l’environnement est lui estimé à 1,4 milliard d’euros.

    3,8 millions de vaches : cela pollue forcément l’eau. Les troupeaux laitiers sont présumés responsables de 10% de la pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques. Leur dépollution par des stations d’épuration ou le nettoyage des plages envahies par les algues vertes représentent un surcoût, dont l’élevage laitier doit donc assumer sa part : 922 millions par an selon les calculs du Basic. Le mode d’alimentation de nos bovins joue également un rôle significatif. La part du maïs dans la ration d’une génisse progresse au détriment de l’herbe. Le maïs, c’est gourmand en eau, en engrais chimiques et en pesticides. Les systèmes d’irrigation pour arroser en plein été sont en partie subventionnés par les Agences de l’eau, donc par les habitants reliés au réseau d’eau potable. Encore un surcoût pour le contribuable : plus de 50 millions d’euros. Enfin, l’importation croissante de soja venu du Brésil, une culture qui contribue à la déforestation, alourdit l’addition.

    Pollution de l’eau, gaz à effet de serre, déchets... La transformation du lait en produits pour le consommateur comporte aussi ses effets néfastes. Une usine moderne de transformation du lait rejette de un à cinq litres d’eau… par litre de lait transformé ! Aux coûts de retraitement des eaux usées s’ajoutent les émissions de CO2 générées par le transport routier. Car les produits laitiers rejoignent massivement les grandes surfaces où 98% y sont achetés. La vente directe apparaît bien négligeable. Devenues incontournables, les grandes chaines de supermarchés françaises misent sur la compétition par les prix au détriment des revenus des éleveurs.

    L’entreprise chinoise Synutra, deuxième groupe dans le secteur de la nutrition infantile du pays, a posé début janvier la première pierre de sa future usine de fabrication de poudre de lait à Carhaix (Finistère). Une nouvelle qui réjouit les 700 éleveurs bretons adhérents de la coopérative Sodiaal qui devront fournir 280 millions de litres de lait par an, destinés au marché chinois. Mais seront-ils prêts à en payer les coûts cachés ? (cf aussi l'article 46 de cette page)
    7,1 milliards, telle est donc l’addition globale de la filière laitière si l’on prend en compte les impacts sociaux, sanitaires et environnementaux. Comment valoriser les modes de production les moins polluants ? Surtout, faut-il envisager d’intégrer ces coûts dans le prix du lait ? « Une piste à creuser serait peut-être une TVA différente en fonction des impacts, souligne Sylvain Ly du Basic. La TVA serait minorée si les impacts sont faibles et un système de malus serait appliqué aux produits les plus polluants ». Le système aurait le mérite de rendre la raison à la filière : le lait bio couterait moins cher qu’un lait « intensif ». Interrogé sur ce sujet, le ministère de l’Agriculture n’a pas donné suite.
    Les collecteurs laitiers annoncent d’ores et déjà des baisses du prix du lait de plusieurs dizaines d’euros d’ici janvier 2015. Ce qui pourrait conduire à terme à la disparition des exploitations laitières de taille moyenne. Le choix politique de soutenir ou non des modes de production plus soutenables ne se posera alors plus. Sur le terrain, des organisations de la société civile ont décidé de provoquer le débat. Des ateliers d’éducation au développement sont proposés par Ingénieurs sans frontières pour s’approprier les données du rapport et s’interroger sur la souveraineté alimentaire au Nord. Des paysans d’Afrique de l’Ouest, touchés par les exportations de poudre de lait en provenance d’Europe du Nord [3], travaillent également à la reconquête de leurs marchés et d’un revenu digne. Espérons qu’en France le débat s’ouvrira.

Sophie Chapelle et Ivan du Roy

en savoir plus

Sale temps pour les patrons chez Total, EDF et Areva.

    Faudrait que cette série rose continue. Un Big Boss par semaine qui passerait l'arme à gauche pendant quelques mois (minimum 8, moi je dis...), et alors du coup, les subalternes mecs et les sous-fifres nanas qui poireautent depuis des lustres pour prendre la bonne place sur le beau siège ergonomique en cuir pleine fleur de zébu sauvage élevé sous la mère avec mousse latex haute résilience hypoallergénique à mémoire de forme du PDG, eh ben y z'y réfléchiraient à deux fois. On verrait des vacances de pouvoir dans toutes les grosses boîtes multi-trans-nationales, dans les banques d'affaires et chez les marchands d'armes, et par contrecoup, les députés commenceraient à flipper sévère et les ministres se défèqueraient dessus de trouille. Le pied !

"La malédiction du pouvoir" que ça s'appellerait, ou un truc dans ce goût là.
 
    Passque, vous me raconterez ce que vous voudrez sur De Margerie, Proglio et l'autre d'Areva que je sais plus son nom mais qui est en train de muter au niveau cellulaire après avoir fait la promotion de l'atome, des gens très simples, l'électricien débranché il a même une femme issue de la diversité (je crois que d'origine Arabe d'Afrique du nord ça se dit pus...), très polis - très policés, même s'il leur arrive de se laver de temps en temps dans leur jacuzzi de 8 mètres par 12 et de se regarder dans la glace ne serait-ce que pour se raser ou se friser les moustaches, eh ben y doivent pas être très-très prop-propres...margerie A ce niveau d'influence et de valeur ajoutée, vue la concurrence (les anges russes, les chérubins américains, les séraphins iraniens...) on imagine bien que les joyeux bambins franchouillards ne sont pas que des enfants de cœur avec des actionnaires virginaux en aube blanche. Non ? Ah bon ? Si ?...
 
    Sinon dans la politique-fiction, y'a Sarko : la resucée. Qui va-t-il épouser cette fois-ci s'il redevient président ? Tous les sites d'infos sont sur la brèche et encore, je lis à peine les titres... Alors il est rigolo ce mec :  A moins de 40 balais, il a réussi à niquer Pasqua, c'est comme ça qu'il est devenu pape à Neuilly. C'est vrai que "le parrain" était à l'hosto pendant le putsch,  mais faut avouer que c'est fortiche ! Alors Nico, il a fait perdre toutes les élections à l'UMP pendant sa calamiteuse mandature, il a ruiné le parti, il a racketté les adhérents qui ont été très majoritairement assez cons pour se laisser faire (c'est aussi passqu'y sont pas véritablement dans le besoin, y'en n'a pas des pauvres, par exemple, à l'UMP...), sans compter toutes ses casseroles au cul et là, il est en train de se creuser le neurone pour savoir comment qu'il pourrait réussir à truquer les primaires sans que ça se voye trop.
    La suite dans bientôt... Mais à lui là, il faudrait penser à lui réserver sans trop tarder une place dans "la malédiction".
 
    Et puis, depuis de longs mois, y'a aussi tous les journalistes, tous médias confondus, qui nous murmurent : " Vous voyez bien qu'elle est présentable et fréquentable la fi-fille à le Pe-Pen. Elle serait à sa place en présidentiable... Dormez, brave gens, je le veux..." Elle fait bondir l'audience, elle booste la pâte à papier et comme dit le perroquet ; "c'est la règle démocratique". En fait, cette nana, là, Chagrine la Peine, elle a une certaine forme d'éloquence, elle a du culot, elle assène de lieux communs faciles à retenir auprès des crétins et des abrutis qui représentent une bonne part de nos concitoyens-électeurs, mais aussi et de plus en plus, auprès des pauvres.

    Pour cette dernière catégorie de la population en tous cas, on a l'actuel Chef en l'état, le terne et ambitieux mollasson psycho-rigide traître à la gauche, qui s'en occupe.
    Ne lui prête-t-on pas, en privé, cette aimable boutade ? "On a déjà tout essayé pour éradiquer la pauvreté, ça n'a pas marché. La seule solution qui reste, c'est  de supprimer les pauvres". Ah-ah-ah, rit-on dans le premier cercle... Non, bon, j'exagère... Mais je sais plus quel ponte du Parti pontifiait (puisque les pontes pontifient par nature...) comme quoi le "Part Socialiste" est un beau nom. C'est faux ! C'est fini, c'est du passé ! Pouah ! Même si "Parti-Socialiste" était une marque de papier cul, je refuserais de me torcher le derrière avec...

Gilles Knopp


COMMENTAIRES 25/10/14 et suivants

-Un chauffeur de chasse-neige, bourré à la vodka sur un aérodrome russe, dézinguant le roi européen du pétrole : vous ne trouvez pas ça plutôt louche ? Poutine, grand joueur d'échecs, en Géorgie, Ukraine, Syrie ou ailleurs, vient d'inaugurer, en septembre à Moscou, le musée du jeu d'échecs. Le procureur Trévidic doit se mettre immédiatement au boulot pour l'empêcher de continuer à avancer ses pions !

JK

-PS !
Je rebondis sur l'excellent article de mon distingué confrère dans ces mêmes colonnes : faut-il changer le nom du Parti Socialiste ?
Ne vous fatiguez pas, les carottes sont cuites !
Si c'est Hollande qui, défiant tous les horoscopes, décide de se représenter en 2017, il sera balayé dès le premier tour avec un score de 7,3 %.
Si c'est un(e) autre de ce même parti-groupuscule, viré pareil mais avec un léger mieux, 9,1 %.
En changeant de nom, zéro virgule quatre points en plus en moyenne.
C'est mon pronostic.
Quand, à quelle époque de l'Histoire contemporaine, les choses ont-elles véritablement avancé socialement en France ? Les centenaires cacochymes se souviennent peut-être du « Front Populaire » en 1936, les octogénaires semi-grabataires de 80 balais qui n'ont pas Alzeihmer se remémorent sans doute la libération, en 45/46. Voilà ! C'est tout ! 'cherchez plus ! C'est déjà du contemporain qui frise l'obsolescence. Des feux de paille ! Un an d'enthousiasme, ensuite on prend peur et on freine...
Bon, je veux bien laisser dire que 1968 a apporté des modifications sociétales bénéfiques surtout pour le compte en banque des femmes mariées, ce qui leur permet de me faire des cadeaux de prix en toute discrétion, mais c'était la pression de la rue contre la mauvaise volonté du pouvoir. Et pis tous ces révolutionnaires sont maintenant bien assis et rassis. En 1981, j'ai observé la liesse populaire depuis ma télé en noir et blanc, ce qui a considérablement atténué mon enthousiasme. T'façons j'avais voté Arlette au premier tour et glissé dans l'enveloppe mon bulletin d'abstentionniste au second.
Franchement... Fanch' Mitt'... Y s'est surtout fait plaisir à lui, pendant ses 14 ans au palais.
Oui, aussi, je veux bien admettre qu'il a décrassé le ministère de la culture en y collant l'amateur de graciles éphèbes basanés et sodomites, et chacun s'accorde à reconnaître que Jack a beaucoup fait en ce domaine culturel. Peut-être que cette fonction crée l'organe puisque le Fredo Mitt', adoubé par Sarko à ce même poste honorifique, partage également ces goûts. Ça ajoute du panache à la mission en tous cas ! Prenez Toubon. Mais siiii, souvenez-vous ! Jacques Toubon. Ce mec n'a jamais réussi à faire comprendre qu'il était le successeur, le nouveau, le seul-l'unique-le vrai, que Jack c'était fini, qu'il y en n'avait plus. Il ne recevait même pas d'invitations pour les vernissages tellement il n'avait pas le physique et les moeurs de l'emploi. Terriblement ringard, bourgeois-coincé avec une sexualité atone et fade d'un conformisme navrant, il s'est bien mieux épanoui ensuite comme « Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Libertés » où il se sentait dans son élément, même s'il était bien le seul.
Mais nous nous éloignons du sujet, la SFIO de Guy Mollet, actuellement à l'Elysée...
Ah merde, j'y arrive pas, c'est trop déprimant ! Si Jean Le Brun veut placer un commentaire...

La prochaine fois, nous parlerons des sénateurs, ces farouches cerbères de l'establishment, élus par d'autres élus à la suite d'obscures tractations, de combinaisons et de compromis. Si c'était limpide, jamais un mec comme... par exemple... Jean-Vincent Placé ne se serait retrouvé là. C'est juste un exemple, mais c'est pour illustrer qu'en politique, en France, une répugnante ambition décomplexée peut au moins servir à recevoir une rente confortable prélevée sur les deniers publics.
Non finalement, vous avez raison, on n'en parlera pas, même une prochaine fois...
Gilles Knopp

-Une seule solution : Knoppy au pouvoir ! Il plait beaucoup aux semi-grabataires de plus de 80 ans. L'est pas pédé, ni basané, ni sodomite. L'a pas une sexualité atone et fade. Et y reçoit pas une rente confortable prélevée sur les deniers publics. Y fera sûrement 50,2% au premier tour... de France (qui, l'année prochaine, va s'arrêter à Mur-de-Beurtagne, soit dit en passant). Et avec lui, les feux de pailles dureront plus d'un an.
JK

-Ah ben merci encore amis compères ...
C'est excellent ! Knoppy en super forme houaw vous me gâtez  les copains ...
Quel dimanche !
D'autant qu'au lieu d'aller à la messe, je vous le confesse, le dimanche matin, ça reste entre nous hein ... ( j'ai des habitudes de vieilles filles ... ) Le dimanche matin je me réserve invariablement le temps d'un bon bain chaud avec un bouquin ! Je n'y suis pour personne DO NOT DISTURB !
BUT Damned ... Le grand réchauffement va être bien fâché après moi. Ce matin j'ai quasiment vidé mon ballon d'eau chaude 200L ! Pardon à l'écologie. Because quand l'eau refroidit, j'en vide un peu et je la réchauffe aussitôt pour finir mon châpitre et si c'est bon j'en attaque un autre et ainsi de suite ... voyez !
Autant dire que si j'ai vidé l'ballon, c'est que c'était trop bien et qu'on devait m'entendre rire à l'autre bout du jardin, bon il est petit et j'ai pas de double vitrage ... mais quand
même !
Jean, si j'ai péché par excès ce dimanche matin c'est d'ta faute ! Je lisais TROUSSE COCOTTE UN VRAI REGAL ... Dieu me pardonne, ça remplace largement mais alors largement ... une hostie ! Et ça vaut largement une place au paradis !
Je t'enverrai la facture d'eau !
Une grosse bise du dimanche
Iso


macron     La grande braderie de ce qu'on appelait autrefois le "bien commun" s'achève au rythme de cavalerie impulsé par le banquier Macron, nouveau maître à penser d'un socialisme en débandade, soumis aux impératifs catégoriques de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international).
    Après les autoroutes, le gouvernement s'apprête à brader au privé les réseaux de transports de l'électricité et du gaz.
    Macron, qui s’est proclamé « briseur en chef des tabous », vient de l'annoncer ce 17 octobre , lors d'un colloque d'une association d'investisseurs :« La France a l’intention de céder cinq à dix milliards d’euros d’actifs dans les dix-huit mois ». Quatre milliards d’euros sont déjà inscrits dans le projet de la loi de finance 2015, pour désendetter les finances publiques. La dette tombe vraiment à pic pour finir de liquider les acquis du Conseil National de la Résistance... ce mauvais souvenir d'une gauche en mal de reniement !
    Ces actifs publics, intéressent les financiers. Passages obligés pour toute distribution de l’électricité et de gaz, quel que soit le fournisseur, ces entreprises de réseaux touchent un droit sur chaque livraison. C’est une rente assurée et sans risque, prise sur le domaine public et les consommateurs, comme peuvent l’être les autoroutes, les aéroports, etc. Tous les actifs qui, comme par hasard, sont en tête de liste des sociétés à privatiser dans les programmes de la Troïka. Il faut bien des garanties pour le capital.    
    Le slogan "libérez les énergies", que l'on croyait inventé par la FNSEA comme prêt à penser des bonnets rouges bas du front, roucoule désormais dans la bouche du jeune premier, ennamouré par le capitalisme financier.
    Comme le réchauffemnt climatique (cf plus bas l'article 124), la dette est bien réelle. Elle permet surtout à ceux qui l'ont organisée et qui en tirent grand profit, de culpabiliser les citoyens en les spoliant de leurs petites économies et de leurs derniers espoirs.

    Aucune crainte à avoir d'une venue de la droite au pouvoir : elle y est déjà, le cul bien posé sur l'écran de nos nuits noires.
JK


COMMENTAIRE 24/10/14 

- Ah ben oui colonel la solution Macron ... n'est pas surprenante
La décision est tombée comme un couperet
L'énergie chez nous sera demain sous cloche et bien gardée
VENDUE
La France notre ancien beau pays
Nous interdisait déjà de créer une régie municipale d'énergie !
Maintenant avec ce qui s'annonce c'est définitivement cuit !
 
Vendons nos tuyaux
Vendons nos lumières
Vendons nos combines
Vendons nos gamins et
Vendons nos chats et nos chiens
Vendons nos bonnes idées
Et vendons nos rêves de tout changer
 
Et la bicyclette à Jules tant qu'on y est ...
Vite ça chauffe et la dette augmente
Plus qu'on la paye plus qu'elle grossit
 
Vendons la tour Eiffel, elle est pleine de trous
Ou alors isolons-la par l'extérieur du coup
Et puis vendons la Seine la Loire le Rhône et tout
Et aussi fini les châtaignes, vendons nos poêles à trous
 
Mais ne perdons pas l'espoir, nous dormirons bientôt
Comme au moyen âge, à plusieurs dans le même lit
 
Iso

   Après la censure au château (cf. article 121), maintenant l'heure du dîner. À 300 km plus à l’Est cette fois. Blois, samedi 11 octobre. Dîner des historiens.  Le menu est plus prestigieux que le frico cochon de Trégarantec, dont j’ai été, dimanche dernier, interdit, par ordre du seigneur-roturier des lieux. Marbré de joue de bœuf aux poireaux, salade Penne Rigate aux artichauts et pesto, tourte poulet aux pommes, dos de cabillaud et crumble d’herbes, tarte aux fruits de saison sur pâte sablée, Pithiviers avec duo de mousse chocolat…
    Que du beau monde aux fourchettes. À la table d’honneur, Jean-Noêl Jeanneney, ancien ministre, avec, à sa droite, Jean-François Khan, à sa gauche, l’évêque et le préfet. Des historiens, journalistes et écrivains de renom à la pelle, autour de tables rondes de 8 couverts. Je me retrouve entre mon ami Jean Lebrun et Sylvie Brunel, géographe et économiste, professeur à la Sorbonne. J’essaye de faire bonne figure. Ma mère, paysanne aristo sans le sou, m'a appris à me tenir à table -par exemple, je ne mets jamais la serviette autour du cou- Cela m'arrive aussi d'avoir un peu de conversation. Avec l'évêque, j'échange quelques nouvelles concernant mes copains dominicains, avec le préfet, je cause règlementation environnementale. Kergrist collabo ?blois
    À propos de collabos, je viens, avant le repas, de regarder un film, projeté juste après mon "Qui a tué Poulain-Corbion ?", dans le cycle cinéma de ces rendez-vous de l’histoire 2014 (thème de cette année « Les rebelles ») :  « La découverte ou l’ignorance – Histoire de mes fantômes bretons » de Vincent Jaglin. Le jeune auteur de ce documentaire de 90 minutes, fouine dans les archives familiales pour retrouver les traces de son grand-père et de son grand oncle, engagés en  1941 dans ce qui deviendra, en 1943, la Bezen Perrot, milice bretonne au service des nazis. Le film vient d’obtenir le prix du documentaire historique. Un prix amplement mérité. On a pas fini d’en parler. L'EMSAV "culturelle" bretonne a de quoi se sentir un peu morveuse.            
    Comme pour mon film, ce docu, dont le tournage a duré 12 ans, n’a obtenu aucune aide de la Région Bretagne, ni des Conseils Généraux, ni de FR3. Les documentaristes bretons, qui font leur beurre sans trop se casser la tête avec de sempiternels « portraits » ne mangeant pas de pain, ni ne suscitant non plus grandes controverses, accèdent, eux, sans problème à toutes les aides officielles. La prime à l’anodin, tant prisé des permanents culturels et des élus. À part nos 2 films, aucun autre n’a été sélectionné à Blois. Petite revanche des « rebelles ». Nul n’est prophète en son pays. Hier matin le Télégramme, plutôt que de s'écorcher à prononcer mon nom, titrait en locale de Glomel : « un film glomellois sélectionné à Blois. » Dites-moi donc, cher correspondant local, ce que ce film pourrait bien avoir de "glomellois"?

    Mais revenons à notre dîner de con. À un moment de la conversation, je ne tiens plus sur ma chaise. Sylvie Brunel, experte affriolante en économie, vante le modèle breton en sortant tous les poncifs FNSEA, à croire qu’elle est payée pour faire leur com,  genre « les bretons nourrissent la planète » (alors qu’ils l’affament avec leurs importations de farines qui a pour contrepartie la monoculture dans les pays émergeants), il faut « libérer les énergies » (c’est à dire, avec Le Fur, Troadec, Glon et Merret, faire sauter toutes les règles environnementales). L’ouvrir ou sortir ? Dilemme du petit provincial invité au château et qui s'évertue à bien se tenir.

   Foin de la politesse, je décide de lui rentrer dans le lard. Ses cheveux défrisent à vue d’œil. Jean Lebrun essaie de me calmer. Les voisins de table commencent à se retourner. Kergrist incapable de se tenir à table. L’an prochain, comme à Trégarantec, pas certain qu’on me réinvite.
    Rien à foutre des châteaux, ni des sorbonnards
traitres
!

NB
À Blois nous n'étions pas que deux. Des centaines d'œuvres et de débats passionnants. Avec une polémique centrale, liée à la présence du philosophe réactionnaire Marcel Gauchet, qui a osé écrire "... ce qui fait horreur à l'individu contemporain, c'est le conformisme" (Le monde 10/10/14). Il ne doit pas habiter Glomel, mais plutôt le 16ième.
Plus réconfortant, dimanche matin, le grand entretien avec Daniel Cordier, ex-secrétaire de Jean Moulin, venu de la droite maurassienne, qui nous sort : "De Gaulle aurait dû fusiller Pétain". Tonnerre d'applaudissments des 500 auditeurs. Il est vrai que nous étions dans la salle des États Généraux du château.

JK


COMMENTAIRES 17/10/14 et jours suivants

-Hi-hi-hi !
Très bien mon Tonton !
Tu as eu raison de l'ouvrir, même et surtout si personne ne te demandait ton avis.
Gruïk
Gilles Knopp

-Merci Jean pour cet article qui montre hélas que les Le Fur, bonnets rouges et compagnie font aussi des dégâts loin de la Bretagne
j'approuve ta réaction, bien vu
mais quelle a été la réponse de Sylvie Brunel ?
Jean  Richard

-Elle est montée sur ses grands cheveux, puis m'a fait la gueule.
J'ai essayé de changer de conversation (tu vois que j'ai du savoir vivre !), en lui parlant de son ex, Éric Besson, qui avait quitté le PS pour devenir ministre de l'identité nationale de Sarkozy, en quittant aussi sa jeune quinquagénaire pour une plus jeunette -elle a raconté ça dans son "Manuel de la guérilla à l'usage des femmes" (Grasset 2009)-. Cela ne l'a pas calmée. Elle s'est alors lancée dans un éloge dithyrambe d'Éric Besson.
JK

-Elle est montée sur ses grands cheveux, puis m'a fait la gueule.
J'ai essayé alors de changer de conversation en lui parlant de son ex, Éric Besson, qui avait quitté le PS pour devenir ministre de l'identité nationale de Sarkozy en quittant aussi sa jeune quinquagénaire pour une plus jeunette -elle  racontait ça dans son "Manuel de la guérilla à l'usage des femmes" (Grasset 2009)- Cela ne l'a pas calmée. Elle s'est alors lançée dans un éloge dithyrambe d'Éric Besson.
JK

-Ahurissant que les sorbonnards, comme la Sylvie de service, aillent à la soupe FNSEA !
Yves-Marie le Lay

-Je te connais depuis des années et partage très souvent ce que tu dis, même lorsque c'est avec férocité : cela a le mérite d'agiter les neurones dans un Monde de platitude.  
 Au nom de l’amitié que je te porte, je me dois de dire que ne te suis pas, pour autant, complètement dans ce que tu dis cette fois-ci.
 En effet tu es un peu en contradiction avec toi-même. Tu m’as dit un jour « je ne vais dans les salons du livre que lorsque je ne paie rien... et surtout mes frais de route
»  et cela a un prix : celui d’accepter ce que tu viens de vivre.
 Or comment imaginer que dans un Salon tel que celui auquel tu as participé tu ne puisses pas être « confronté » avec ce que tu fustiges.
 J’ai quitté, me concernant, le deuxième jour de la manifestation le Salon du livre de Vannes, organisé par un « tourneur de peu de moralité » (*) et financé totalement par de l’argent public et j’ai dit pourquoi.
 Je ne peux, quant à moi, en même temps lutter contre « l’instrumentalisation de la vie culturelle et associative » et accepter d’être un participant à ce qui va lui donner du crédit.
 Par ailleurs je trouve que tu « globalises » en parlant de la Bretagne et de ceux attachés à la défense de ses cultures au nombre desquels je suis, comme le font...les tenants du grand capitaliste et de l’économie financiarisée, que je combats. Comme tu globalises pour tout ce qui touche à l’économie et à ceux qui ont et œuvrent pour Elle en Bretagne. Dommage on en a quand même un peu besoin. Lorsque tout le monde sera fonctionnaire nous serons dans quel Pays ? Sous quel régime ?
Chaque jour je pense, me concernant, à ce que m’a dit un jour Paul Le Doré : « Aujourd’hui, as-tu planté un arbre ? »     
 Gérad Gautier

-Inutile, Gérard, de chercher midi à 14 heures. On m'invite à présenter un film en me payant transport, bouffe et hébergement. Je n'ai pas honte de ce que je fais. Donc j'y vais. Ma présence là où on m'invite ne vaut jamais allégeance. Je ne vais quand même pas demander à vérifier d'abord les budgets de tous ceux qui m'invitent. Quand la foire expo de Saint-Brieuc t'offre un stand pour vendre tes bouquins, je ne vais pas te suspecter d'être à la solde de la chambre de commerce, de la ville ou de l'agglo.
JK

-Bon heureusement que tu es là pour sortir dans le monde.
Madame Brunel, je l'entends régulièrement sur les ondes et bien sûr d'une oreille un peu critique .
Son charme opérant sans doute, je me suis laissé convaincre de ses compétences.
Merci d'avoir été là pour témoigner de sa "conviction" de la grandeur de notre agriculture et de nos "leader maximo" chargés aux hormones de chez Guével.
Il faut reconnaître que nous avons des lobies agricolo-bretons argentés et très efficaces pour porter la bonne parole dans les sphères des "décideurs".
Merci encore et salutations amicales
J-J L

Je lis tes commentaires sur tes expériences châtelaines dans le Val de Loire, je note ceux qui concernent l'Emsav culturel auquel je m'honore d'appartenir depuis plus de 60 ans.
Tu fais référence à un film qui traite de la poignée de jeunes Bretons égarés qui, par haine des communistes en sont venus à collaborer avec l'occupant allemand. J'ai eu l'occasion de rencontrer certains d'entre eux au cours des années et je n'ai pas manqué de leur donner mon sentiment sur cette collaboration.
Maintenant, si je n'ai que du mépris pour les collaborateurs, je n'oublie pas non plus les crimes abominables de certains soi-disant "résistants", bien souvent issus du parti communiste.
Je n'ai jamais pensé que les crimes des uns effaçaient ceux des autres.
Je suis fier d'avoir (un peu) contribué à défendre et à préserver la culture de mes ancêtres tout en contribuant aussi au développement économique de la Bretagne et à l'aménagement de son territoire.
Et puis franchement, fils d'un ouvrier nazairien, comme tous ceux de ma classe, les critiques ne me touchent pas, surtout quand elles sont injustifiées.
J C

-Jean, pour le coup je dis bravo !
Laisser passer de tels propos reviendrait à s'abaisser devant le néo-patronat des lobbys agricoles et des grandes enseignes bretonnes...les sbires du capitalisme productiviste grouillent un peu partout dans le monde, mais particulièrement dans les châteaux on dirait !
Je pense que tu es sur la bonne voie pour te faire interdire de séjour au salon du livre de Carhaix !
Après Trégarantec et Blois, le "Castel-Troadec" ferait une nouvelle cocarde du plus bel effet sur le vieux zingue de ton oeuvre littéraire.
Vive l'as des as!
Étienne S

-Une interdiction au salon du livre de Carhaix ? Cela m'étonnerait. J'y vais tous les ans. Pendant les deux jours en plus. C'est le salon où je vends le plus de bouquins. Même si je ne suis plus invité, depuis quelques années, à la table des auteurs, je le suis à celle des éditeurs. Comme j'en ai deux présents au salon, j'ai le choix. Et je salue toujours le maître des lieux, Christian Troadec, qui n'est pas un monstre.
Jk

-Tu évoques, cher Jean, un documentaire “Histoire de mes fantômes”qui aurait demandé 12 ans de travail. 12 ans!
Si c’est le cas, j’ai certainement eu connaissance du projet (en 2002, donc) lorsque j’étais encore en fonction à Rennes .
Tu admettras que s’il a fallu tout ce temps pour mener à bien un tel boulot,  ses prémisses, à l’époque, pouvaient paraître plutôt  fragiles, et même un peu branlantes, aux yeux d’un diffuseur, surtout pour un sujet aussi sensible .
J’ai tellement vu (et si j’en crois les commentaires de Françoise Morvan sur de récentes coproductions de FR3  je ne suis pas le seul)  n’importe qui s’emparer de n’importe quel sujet “sensible”, que, quelquefois, oui, une certaine prudence commandait d’attendre que tel ou tel projet, comme on dit, mûrisse.
Je suis impatient de voir ce film.
Louis Marie Davy

-Oui, Louis-Marie, l'interview qu'il a fait en Irlande de Yann Fouéré date de 2002.
Je ne sais s'il avait, à l'époque, déjà pris contact avec FR3.
Son film est lumineux, clair et gai. Un régal d'intelligence.
Il passera, en première projection, à Rennes le dimanche 14 décembre à 18h au TNB
JK

-Cher Jean Kergrist,
j'apprécie la verdeur de vos propos (en Lyonnaise que je suis :), vous y avais-je vu dans un temps quelque peu lointain, certainement) ,
mais je vous me voyez bien embêtée par ce que je viens de lire sur votre site,
compte tenu de votre grand intérêt pour ce film et de votre enthousiasme dont je vous remercie vivement.
J'apprécierai beaucoup que vous apportiez les corrections suivantes dans votre texte
(mais vous n'étiez pas au débat je crois, donc je comprends sans mal les erreurs, importantes pour certaines, qui se sont glissées ici) :
- il ne s'agit pas du grand père mais des 2 grands oncles de Vincent Jaglin
- ils ne se sont pas engagés dans le Bezen Perrot en 41 mais en 44
- Vincent n'a pas tourné 12 ans mais 2 ans (c'est son travail épisodique d'écriture et de recherche historique qui aura duré de nombreuses années)
- nous n'avons pas obtenu de soutien de la région tout simplement car nous ne l'avons jamais demandé, volontairement, encore moins aux conseils généraux.
Anne Grange (Chaz Productions), productrice du film de Vincent Jaglin

-Ton blog est toujours aussi jouissif !
pour le menu je n'en reviens pas qu'on fasse encore de tels repas !
ne manquait  que le trou normand.
André

-Ta remarque, André, est loin d'être anodine : interdit de bouffe à Trégarantec, gavé à Blois.
C'est par le ventre que les puissants tentent de dompter leurs chiens.
JK

-Mon cher Jean, merci pour ton épisode de Rock métal au château !
Décidément il s'en passe dans les grandes salles des dessous chics où le conformisme soyeux se fritte avec le côté rèche de l'attitude rebelle qui n'a que faire en ces lieux. Heureusement que vous n'avez pas abordé l'analyse de la crise ou du grand réchauffement. Dans les fauteuils moelleux de satin recouverts, après trois plats et deux desserts la digestion aidant, le monde tourne rond comme une horloge tant que les placements à la banque rapportent encore du pognon.
Pendant que l'état comme un enfant de l'école primaire, attend tout gentil tout mignon de recevoir de l'Europe sa bonne note, en liquidant par secteur toute la population, dans les châteaux rien ne transpire des réalités des métalleux, rockeurs ou pas.
 Mais qu'allait-il faire dans cette galère ?
 Iso
 

Troisième épisode (cf le premier à l'article 117 et le deuxième en 123, ci-dessous)

    Ce qui m'étonnait le plus dans le protocole de Kyoto, c'était le mot protocole, qui sous entendait une procédure mondiale, un règlement mondial, c'est-à-dire un contrôle mondial de l'émission de gaz à effet de serre qui allait nous amener à un audit mondial, autant dire un gouvernement mondial mené par le GIEC. Donc une pensée unique mondialisée, validée par la majorité des pays concernés, mais sans les gens.
   
Le monde est aux experts et la démocratie aux chiottes.
rocard

    Le GIEC décidait d'une taxation carbone des pays en voies de développement, qui allait forcément les freiner en bloquant leur décollage industriel pour ne pas faire trop d'ombre à nos vieux pays riches, du côté des riches qui ont tellement à perdre et qui ont tellement peur de manquer. Quand t'es pauvre t'es heureux, quel que soit ton pays tu n'as rien à perdre. Tu ne peux pas comprendre. Encore une grande harmonie imposant une obéissance aveugle aux injonctions d'une manne scientifique savante et ordonnée, de telle sorte qu'elle serait inattaquable, relevant de vertus irréprochables, qui ne produisent à elles seules, que des analyses écologiques parfaitement fiables. Fiables sans preuves. Fiables seulement du fait de leur interprétation par des spécialistes, des experts payés très cher on s'en doute, mais sans savoir par qui. Analyses bardées de certitudes et de calculs justes, parce que pointus, et que personne ne peut comprendre. Exactement ce que nous a vendu Thierry Salomon dans les jolis tableaux qui illustrent ses conférences. Partant du postulat que notre terre se réchauffe à grande vitesse à cause de notre émission de CO², il était logique pour NegaWatt de prouver qu'en réduisant l'émission de CO² nous avions la solution au problème.

    La solution urgente, consistant à rénover notre parc immobilier avant toute chose, me semble aujourd'hui totalement risible. Voire ridicule, alors que je comprends mieux les intérêts croisés bien orchestrés de notre état avec la grande industrie mondiale des isolants, financée par la City et les fournisseurs d'énergie. Quand je découvre l'intérêt pour l'état Français actionnaire d'EDF - GDF - St GOBAIN et compagnie ... l'intérêt de vendre l'artisanat à l'industrie pour un euro symbolique en attendant de toucher le Jackpot de la rénovation thermique, j'ai l'impression d'une gigantesque arnaque. Une sinistre farce. Un nouveau scandale, autant dire un Climate Gate. On nous prend pour des cons. D'abord nous avons presque tous, avalé que le réchauffement climatique est réel. Alors qu'il est très contesté. Conformisme oblige, au bout d'un temps, quand l'info est puissamment relayée par tous les médias payés par l'industrie, elle finit par être vraie. Toute tentative de prouver le contraire est montrée du doigt. En gros, Salomon et Sidler nous disent que la terre est carrée et tout le monde y croit. Et c'est tellement plus pratique pour bien l'isoler dans les coins sans créer de pont thermique. Les réchauffistes qui travaillent pour l'écologie de marché nous bombardent de calculs invérifiables. Le marché de l'écologie, on le constate à travers la RGE mise en place, est une énorme escroquerie. On comprend chaque jour un peu plus, à qui profite le crime. Ce qui m'a le plus dérangée dans la grand messe thermique, c'est que instinctivement, je sentais qu'il allait être pour nous spectateurs, impossible de démontrer les imprécisions des raisonnements, alors qu'il était évident que LES INCERTITUDES et approximations étaient considérables.

    Pour moi, plus mes voisins s'enfonçaient dans leur fauteuil et plus la sensation d'ingérer des vérités improbables, autant dire un paquet de gros mensonges, m'assaillait.
    La théorie des arnaqueurs climatiques est, j'en suis fermement convaincue aujourd'hui, une belle imposture dont les fins urgentissimes sont juste, de gagner beaucoup d'argent avant la chute de Rome, avec un plan massif de rénovation radicale en supprimant tous les indépendants du bâtiment, mais c'est pas grave, tout ça c'est pour diminuer de 30% nos émissions de CO² d'ici 2020. Il me semble que l'imposture économique, est à la hauteur de l'imposture climatique. ENORME.
     Je vous invite à regarder la conférence de Vincent COURTILLOT qui est un géologue et un géophysicien et pas un spécialiste de la climatologie mondiale certifiée conforme. ( Elle date de 2009 )
http://www.agoravox.tv/actualites/environnement/article/le-rechauffement-climatique-40917

Iso


COMMENTAIRE 14/10/14 et jours suivants

-Ma pauvre Iso ! Tu as désormais rejoins Claude Allègre dans le clan des climato-sceptiques. Drôle de compagnie ! Il va falloir toute ma persuasion de raisonneur aristotélicien pour tenter de te déboucher en douceur les neurones.
J’ai déjà légèrement avancé mes pions en mettant, pour illustrer ton papier, cet ours se plaignant à Rocard de la fonte de la banquise, hélas bien réelle ! Quand la glace fond aux 2 pôles, au point de rentabiliser des routes maritimes plus directes, crois-tu qu’il ne s’agit là que de vessies allumées par EDF ou St Gobain ? Contestes-tu aussi le tsunami de Fukushima, sous prétexte que les écolos s’en servent pour demander une transition énergétique sans nucléaire ?
Tes artisans t’ont certainement versé trop de lambig dans la tasse de café.
Bon, je t’accorde bien volontiers que les margoulins que tu cites sont toujours à l’affût de phénomènes biens réels (calamités dont ils sont d’ailleurs la plupart du temps les auteurs), pour fourguer, aux naïfs que nous sommes, leurs nouvelles camelotes. Mais, pitié, n’en rajoute pas une couche avec tes raccourcis audacieux.
JK

-A l'attention de tous les curés réchauffistes qui ne boivent jamais de vin de messe
RECHAUFFEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES
Le nouveau régime de la terreur thermique est avancé.
Craignez les flammes de l'enfer et priez pour vous faire pardonner vos péchés. Le réchauffement c'est votre faute. Votre faute. Votre très grande faute. Baissez les yeux assassins thermiques. Vous êtes tous coupables du grand réchauffement. Vous en avez trop profité. Vous allez vous serrer la ceinture maintenant, vous allez payer la facture d'électricité.
Isolez-vous les uns des autres et nous continuerons de vous diviser pour mieux régner. Parole d'expert thermique nous allons diminuer la chaleur humaine pour mieux réguler l'opinion...
Le réchauffement je l'emmerde, il me laisse froide. Je dirais même que le grand réchauffement du marché, me glace. Il me donne des frissons. Il me fait grincer des dents. Il me fait l'effet du bruit des bottes. Le grand réchauffement climatique c'est la peur irréductible d'ASSURANTOURIX le chef des gaulois dans Astérix et Obélix, qui craignait que le ciel ne lui tombe sur la tête. Le grand réchauffement c'est la nouvelle religion du Temple Soleil, pour faire passer les normes américaines qui remplacent nos lois. Le grand réchauffement c'est de l'envahissement médiatique, de l'escroquerie écologique. C'est de la sainte pensée biblique à l'heure du grand retour de l'ordre moral dans notre bonne société bourgeoise où
les gueux se multiplient, dans la grande fabrique d'appauvris organisée par nos états, pieds et poings liés par le pacte de stabilité. Ce même pacte qui accueille la grande instabilité mondiale comme un phénomène naturel. Comme si c'était la fatalité. Pendant ce temps là, la dette augmente, ça chauffe pour nous, il faut payer ! Et nous allons payer !
Le grand réchauffement c'est un bon prétexte pour survoler nos quartiers avec les drônes des fournisseurs d'énergie, avec l'accord des municipalités, qui sont toute ouïe, quand il s'agit de désigner les rues dont les maisons sont loin d'être IRREPROCHABLES ! Oh oui ! Surtout quand elles appartiennent à des personnes âgées qui ont tout juste de quoi manger avec leur maigre retraite et qui seront demain priées au nom du grand réchauffement, de s'endetter et d'endetter leur progéniture pour isoler leur pauvre maison avec des matériaux low cost, posés par des ouvriers non qualifiés, formés en trois jours par point P et payés à coup de trique. Un bon prétexte pour supprimer tous nos artisans au profit des firmes mondiales de l'industrie universelle.
Le grand réchauffement recrute des collabos et des capos avant la grande guerre qui ne sera pas que climatique celle-là, partie comme elle est. On le sent.
Le grand réchauffement à l'heure où les religions n'ont plus la presse, c'est une nouvelle idéologie pour asseoir un ordre mondial gouverné par les fournisseurs d'énergie. Le grand réchauffement c'est une escroquerie intellectuelle et environnementale, car quel qu'il soit, ce réchauffement, et bien qu'il soit réel, penser aujourd'hui que les hommes en sont à 100% à l'origine, c'est comme affirmer que les dinosaures ont organisé leur propre disparition. C'est une approche caricaturale de la place de l'être humain dans l'univers. Je laisse Allègre dans ses cartons et ses idées, je me moque des réchauffistes et des refroidisseurs qu'on appelle si élégamment des négationnistes. Si tout le monde ne pense pas de la même façon, ceux qui se posent des questions par rapport au bon ordre moral sont traités de nazis en puissance, de détracteurs de la Shoah, le camp d'en face n'étant constitué que de bons chrétiens. Des puritains. Il n'y aura plus demain qu'une seule façon de faire, une seule façon de marcher, une seule façon de penser.
Je hais le conformisme, il nous mène droit à la dictature. Et parler de cul sera interdit demain.
Quand à la peur que la mer monte, si la France ne diminue pas ses productions de CO² ... Je rigole, c'est bon pour les gars de la Drôme qui ont fait leurs études supérieures en Suisse et qui n'y connaissent rien à la marée. C'est bon pourtout ceux qui ne savent pas nager.
Et puisqu'elle va monter très vite la mer, à quoi bon rénover nos maisons puisque nous allons être submergés.
On ferait mieux d'faire l'amour toute la sainte journée, puisqu'on va tous y passer !
Pourquoi produire autant de CO² en fabriquant des matériaux d'isolation ? Juste pour essayer de tenter de faire repartir l'économie avec notre pognon. On nous prend vraiment pour des cons.
En Bretagne la mer monte deux fois par jour et elle n'est pas près de me démonter. Le grand réchauffement c'est la peur de l'enfer. Le grand réchauffement c'est une grosse farce, une bonne raison pour toucher à la sphère privée sans trop nous faire gueuler. Ponctionner directement l'argent sur le compte des français n'étant pas très populaire, l'état préfère utiliser la caution de grand réchauffement pour nous baiser. Au moins ces cons de français qui économisent sauront pourquoi ils sortent leur porte monnaie. La dictature thermique prend ses aises et s'en donne à coeur joie !
Nous aurons tous demain pour notre habitation un joli carnet de santé, et les brigades du grand réchauffement passerons vérifier si nous avons bien réalisé tous nos travaux obligatoires d'isolation pour être déclarés IRREPROCHABLES au nom des normes mondiales. Les rebelles seront matés. Les rebelles seront taxés. Toutes les rébellions seront
réprimées et allez savoir, dans les grands laboratoires du grand réchauffement satanique, les jolis bracelets électroniques de la délinquance thermique sont certainement en cours de réalisation, et les préemptions seront légion. Vive le contrôle, dans les pays riches tout est dangereux heureusement y a les normes.
En attendant, nos rêves de liberté fondent comme la banquise, français investissez dans la baisse de la température, sinon c'est la fin du monde assurée. Mais si vous avez 5 minutes, renouez avec le principe de réalité. Déchaussez vous et allez marcher au bord de l'eau. Elle est glacée.
J'emmerde le marché.
Iso

-Rien à ajouter à mon commentaire précédent.
... et, quand la mer monte, faisons l'amour toute la sainte journée !
JK